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L'antre de Jericho

L'antre de Jericho

Un blog centré sur le cinéma et parfois les jeux vidéo ainsi que la littérature


Portal 2 [PS3]

Publié par Jericho sur 13 Août 2012, 16:17pm

Catégories : #Jeux vidéo, #Plates-formes, #Puzzle, #Game, #Enigme

Portal 2 [PS3]

Voilà j'ai bouclé la campagne solo de Portal 2, j'ai bien pris mon temps, j'ignore le nombre d'heures passées dessus, mais en tout cas je l'ai savouré comme il se doit.

Ce qui m'embête un peu c'est que j'ai surtout la fin en tête, et il se trouve que je l'ai trouvé un peu décevante. Notamment et surtout l'affrontement contre le boss final. Trop simple ça manque d'imagination, même dans le premier opus c'était plus élaboré me semble t-il.

Passé cette légère déception, c'est une tuerie. Et je réitère la chose, le précédent jeu fait office de brouillon comparé à cette suite. Tant cette dernière franchit un niveau supérieur, dans pratiquement tous les domaines. Hormis peut-être la maniabilité qui n'a pas bougée d'un pouce. Enfin si un peu, ils ont ajouté quelques petits détails qui ont leur importance malgré tout: le fait de voir en transparence les portails crées à travers tous les murs, et la capacité de zoomer qui est très pratique.

Même si le gameplay s'est évidemment enrichi avec quelques nouveautés qui nous permettrons de résoudre les énigmes des différentes salles de tests de ce satané laboratoire.

Comme d'habitude, le level design et les puzzles sont excellents, bien qu'un peu facile par moments. Pour chipoter, j'aurai aimé me creuser les méninges un peu plus souvent. La difficulté est plutôt bien équilibrée, mais je sais pas, j'aurai voulu que la difficulté de l'ensemble aille crescendo. Pour avoir en quelque sorte ce sentiment de satisfaction, d'y être arrivé à bout.

Je vais continuer d'étaler les menus défauts: il y a une parenthèse située entre le chapitre 6 et 7, où l'on sort du carcan "énigmes dans des salles austères et immaculées", pour mieux admirer les coulisses d'Aperture. C'est sympa cette fausse impression de non linéarité, ça change un peu quelque part, mais à ce moment là, il y a une baisse de rythme assez notable. Je n'irais pas jusqu'à certifier que je me suis ennuyé, mais j'aurai pu. Bon par la suite, une fois ces deux chapitres terminés, ça repart comme auparavant, sur les chapeaux de roues.

Pour finir sur quelque chose qui m'a un peu embêté: les temps de chargements que j'ai trouvé un poil trop nombreux, tout du moins sur la console de Sony. Cela nuit à l'immersion.

Alors graphiquement, certes le jeu n'est pas époustouflant, mais il demeure bien classe. J'adore le design et l'aspect général du titre. Valve nous ressort son vieux moteur de jeu (qui a d'ailleurs subit quelques améliorations flagrantes), on le voit bien qu'en zoomant certaines textures sont pauvres. Mais peu importe il y a un univers cohérent instauré, il y a une sacrée ambiance visuelle et sonore (la bande son dépote également).

Les développeurs n'ont peut-être pas incorporé un scénario digne de ce nom, mais il n'empêche qu'il y a un énorme travail d'écriture. Que ce soit dans les dialogues (ou plutôt monologues), ou dans la mise en scène avec quelques scripts utilisés à bon escient... C'est brillant. Et puis l'humour sérieux, il est irrésistible, à l'instar de ce salopard de Wheatley. Puis pour ne rien gâcher la VF est de haute qualité.

Chapeau bas, Valve !

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