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L'antre de Jericho

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Un blog centré sur le cinéma et parfois les jeux vidéo ainsi que la littérature


Crank 2 : High Voltage

Publié par Jericho sur 17 Août 2012, 17:23pm

Catégories : #Action, #Comédie, #Volt, #Adrenaline

Crank 2 : High Voltage

Avis aux amateurs de films décérébrés où la vulgarité crasse, les goûts douteux, le cul à tous les étages et la connerie permanente, sont des valeurs plus que primordiales; Crank 2 : High Voltage est fait pour vous.

Dans le genre nanar assumé jusqu'au boutiste et dans le genre j'emmerde les restrictions et autres conformités, ça se pose là. D'ailleurs, c'est probablement, le dernier film en date qui adopte l'esprit du mouvement punk (dans ces aspects les moins profonds évidemment), en atteste la dernière image du film, où Chev Chelios adresse un ultime doigt d'honneur aux spectateurs.

J'ai envie de dire que cette oeuvre marque un tournant dans l'histoire du cinéma. Non mais sans rire, j'ai rarement vu un long métrage aller aussi loin dans la crétinerie. A côté de ça, le premier opus est un parangon de vertu et de sagesse.

Vous l'aurez compris, il est inutile de préciser que le scénario est inexistant, qu'il sert de prétexte à des péripéties cocasses et hilarantes. C'est simple on a l'impression que ça a été tourné par des sales gosses, pour un public de sales gosses. Effectivement, loin de tout formatage cinématographique, les réalisateurs Mark Neveldine & Brian Taylor, osent tout. Quand je dis tout, c'est réellement tout: scène de sexe sur un hippodrome bondé, combats de titan qui ferait rougir Godzilla, sodomie avec un fusil à pompe, thérapie chez une psy chaude comme la braise, gunfight dans un club de strip tease où une greluche perd le silicone de ses prothèses mammaires à cause d'une balle perdue,... Bref, j'en passe et des meilleurs. Tout ceci appuyé par la bande originale déjantée de Mike Patton. La musique est complètement en osmose avec le visuel: c'est à dire expérimentale et bordélique à souhait. Ce qui peut être une qualité pour certains, mais également un défaut pour d'autres.

Si Crank 2 gagne en humour et en impudence par rapport à son prédécesseur, il garde néanmoins sa principale faiblesse: la réalisation limitée. Bien que différente, cette dernière possède une gestion de l'espace nulle et un montage pas terrible, faisant passer Michael Bay pour un génie de la mise en scène.

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