Synopsis:
Peut-être sur Terre... Peut-être dans le futur... Killy est un cyborg taciturne qui erre dans une gigantesque cité labyrinthique, s'étendant sur des milliers de niveaux. Armé d'un revolver amplificateur de radiations et accompagné de Shibo, un scientifique, il part en quête du net-gene un programme qui aurait échappé à la contamination globale d'un virus informatique, et qui serait capable de gérer le monde.
Ma critique:
Autant être limpide dès le départ, en lisant ce manga aux tons très adultes et pessimistes, je me suis pris une belle claque dans la figure. Dès les premières planches on est immergé dans cet univers post-apocalyptique lugubre et décadent, où l'être humain est complètement écrasé par un environnement futuriste gigantesque et hostile.
Blame! n'est clairement pas un manga destiné à tout le monde. Outre l'ambiance opaque, mentionnée précédemment qui peut rebuter du monde, l'auteur octroie peu de places aux dialogues. Pratiquement toute la narration est communiquée par les dessins. Personnellement, cela ne m'a aucunement dérangé puisque la complexité des dessins fait qu'on le lit pas plus vite qu'un autre manga, bien au contraire même. Puis Tsutomu Nihei est un dessinateur hors pair, le design des différents personnages est juste dément, et je ne parle pas des décors qui sont somptueux, comme quoi ses études en architecture ne lui ont pas servi à rien.
Pour l'instant, l'histoire est très nébuleuse, on apprend pas grand chose, mais j'ai hâte de lire la suite pour en savoir plus (espérons que ce soit plus explicite que la version animée). Et c'est la deuxième fois après Berserk, que j'ai le sentiment d'assister à un manga, qui dépeint un univers fantastique tangible.
Je finirai ma critique sur un défaut mineur: dommage pour la confusion de quelques cases, notamment lors des scènes d'actions, ce n'est pas très lisible.