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L'antre de Jericho

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Un blog centré sur le cinéma et parfois les jeux vidéo ainsi que la littérature


Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent [PC]

Publié par Jericho sur 16 Juillet 2014, 18:47pm

Catégories : #Jeux vidéo, #Aventure, #Animé, #Historique

Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent [PC]

Voici une saga qui est chère à mes yeux, à l'instar du mythique Monkey Island, c'est indéniablement les jeux qui m'ont initié au point & click durant mon enfance/adolescence. A bien des égards, les deux premiers opus sont cultes, ils avaient un charme fou de par son ambiance, ses personnages, ses graphismes et son scénario qui mélange l'aventure avec tout un contexte historique non négligeable. En revanche, à tord ou à raison, j'ai fait l'impasse sur les épisodes 3 et 4: comme le genre tombait en désuétude au sein des années 2000, la plupart des développeurs faisant du point & click, suivaient la mode du moment, en proposant des environnements, des personnages et un gameplay faits pour la 3D. Ce qui est, à mon sens, quelque peu ubuesque pour cette série.

Bref, revenons au cinquième opus qui est au centre du sujet; ainsi George Stobbart et Nico Collard se retrouvent mêlés à une affaire de meurtre et de tableau volé dans une galerie parisienne. Dans cette aventure scindée en deux épisodes, nous devons lever le voile sur le mystère entourant "La Malediccio" (la fameuse toile qui a été dérobée). Pour ce faire, Charles Cecil, l'un des créateurs de la saga, nous propose un retour aux sources assez sympathique. Dès les premières minutes, on retrouve ses marques, et les mêmes sensations qu'auparavant. Les doubleurs sont les mêmes (en tout cas pour ce qui est des deux personnages principaux), l'interface et les mécaniques de gameplay sont similaires, la musique est dans le même esprit (en plus de reprendre quelques thèmes de l'époque), et on retrouve aussi l'humour pince-sans-rire de la série. Même graphiquement c'est fidèle et joli, cela dit, on peut toutefois chipoter à propos du manque de vie au sein des décors. Ces derniers sont soignés, mais il y a peu voire pas du tout d'animation, c'est un peu trop statique à mon goût. Pour ce qui est des protagonistes, ça passe, ils sont en 3D, mais ils gardent leur aspect "cartoon", c'est plutôt bien fait, par conséquent, ils ne dénotent pas avec l'environnement 2D.

Comme je l'ai indiqué auparavant, le jeu est divisé en deux parties. La première se déroule essentiellement à Paris, ce qui est plutôt pas mal pour le fan service, mais je trouve que ça manque de dépaysement, sans compter qu'on doit faire de multiples allers-retours au sein de ce lieu. Peu de décors variés en outre, ce qui entraine une certaine monotonie ou de la lassitude vers la fin. Heureusement, dans la seconde partie, on nous emmène dans un endroit bien diffèrent au sein d'environnements assez variés. Là pour le coup, on voyage, il y a de l'aventure.

Concernant la durée de vie, il faut compter une petite dizaine d'heures de jeu. Dans l'ensemble, les énigmes sont assez simples car logiques (ce qui est une bonne chose à mon sens). Il n'y a pas d'interactions ou de combinaisons d'objets farfelues ou ubuesques. Les seuls moments où il faudra vraiment se triturer les méninges c'est lorsqu'il sera demandé d'analyser des mots et symboles abscons. C'est faisable, mais pour ceux qui n'aiment pas l'idée de rester bloquer durant de longues minutes voire une heure sur un puzzle, il y a un onglet qui délivre des indices, voire carrément la solution. J'aimerai finir sur un défaut qui m'a gêné: l'absence de cinématiques ayant un style de dessin animé. C'était l'un des points forts des jeux de l'époque, on avait l'impression de voir un bon film d'animation. Ici sur ce nouvel opus, elles sont rares et plutôt moches, il faut l'admettre.

Pour synthétiser, je dirai que ça fait plaisir de replonger dans cet univers, le retour aux sources est bel et bien palpable, mais tout n'est pas parfait, il manque un rythme soutenu, surtout lors des premières heures de jeu. Par conséquent, La Malédiction du Serpent ne vaut pas Les Chevaliers de Baphomet premier du nom, ni Les Boucliers de Quetzalcoatl, néanmoins ce petit frère est digne de faire parti de la famille.

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